hopefully

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14/11/2020

un sourire qu'il ressent comme le paradis, la description sanglante d'une histoire qui se répète encore et toujours. une malédiction, à deux, d'un duo qui traverse les âges, qui contusionne les siècles. la dualité d'un monde au prise avec ses propres conspirations. ton cœur, ton âme, ce n'est qu'une énième histoire interdite.

traînant dans les rues, se reposant dans les trains, oubliant de rentrer, il vogue et divague. de passage, se poser dans son lit est presque un délit. là où ses pieds le mènent, dans le bruit de la ville, au sud, au nord, on ne le retrouve pas, sauf s'il veut se montrer.

des années ratées, des années à simplement abandonner. après tout, à quoi bon se battre ? il est le pire, l'un des plus horribles. tout le monde sait de quoi il est capable, bête noire de son établissement. encore scolarisé, par la grâce de son dieu, il passe pourtant son temps à se détruire les poumons derrière les bâtiments. lui a abandonné sa vie, mais sa divinité le garde encore à l'œil.

sang chaud, bouillonnant dans son corps oui, il maîtrise la colère des autres, les pousse au vice. ne prêtez pas attention à son sourire, son air d'ange, il est loin de l'être. provoqué un tout petit peu, et tout votre esprit se retournera contre vous. sur ses ordres.

baignant dans une marre de sang, sourire bestial, il se prénomme par beaucoup de corbeaux dans les cœurs. un être qu'on ne convoite pas, si ce n'est pour le plaisir de la chaire. le dieu de guerre, adonis des mortels, auquel même l'amour succombe.

osaki shotaro @hanatski